La Fin
Il n'y a plus jamais seconde de silence
Il n'y a plus dans l'air cette once de romance
Qui embaumait les villes de ghettos en ghettos,
Mais le fracas, circulation, c'est la goutte d'eau,
Il n'y a plus d'amoureux sur les bancs publics
On dessine l'amour au rose des sextoys,
Car ici, tout s'achète, humains sous cellophane
Des poupées de chiffon, mais allez Boys don't Cry
Dis, t'as vu nos Idoles, t'as vu nos Hit-Parade?
La course à la culotte qui sera la plus sale
Génération rimmel, génération scandale
Le show-bizz tient les rênes d'un système bancal
Et il fait froid dehors, nous on attend La Fin
Sous Crack ou sous Valium, nous on attend La Fin
On vénère Holywood, nous on attend La Fin
La seringue à la main, demain, on verra bien..
Il n'y a plus dans l'air que fumée et cancer
J'arrêterais bien d'fumer,mais y'a rien d'autre à faire
Les lumières de la ville, non, c'est pas les étoiles
Bourgeoisie, Nightclubs, viens surfer sur ma Toile...
On a mal à la France, pour l'immigration
On a mal à la France, pour nos opinions
On a mal et j'y pense, à gober des cartons,
J'ai fini d'espérer qu'un jour nous nous lèverons
Même les filles se consomment à la sortie des bars
Et y'a plus de saisons, il fait juste noir
Génération Botox, génération burger
C'est la crise à la rue, c'est la crise dans les coeurs
Et il fait froid dehors, nous on attend La Fin
Sous Crack ou sous Valium, nous on attend La Fin
On vénère Endemol, nous on attend La Fin
La seringue à la main, demain, on verra bien..
Du texte en conserve
vendredi 7 janvier 2011
vendredi 26 novembre 2010
Je sais pourquoi les enfants ont peur dans le noir.
Sous les yeux de la petite fille, il y a une chèvre, et sous cette chèvre, il y a l'herbe. Sous l'herbe, je crois qu'il y a la terre, sous la terre, il n'y a que des pierres, qu'ils disent. Mais je ne crois que ce que je vois, et j'ai pas vu les pierres.
samedi 6 novembre 2010
La Rivière
Un Peuplier
Peuple en colère
Peuple plié
En-dessous, la Rivière
On s'est trompés de drapeau
On en était tellement fiers
Qu'on a fini les yeux dans l'eau
Noyés dans la Rivière...
Et la Rivière coule,
S'accroche aux idées noires
Elle passe par la Clairière
La Rivière
Au bord de la Rivière
Il y a des filles les pieds dans l'eau
Les sourires ROUGES, les seins à l'air,
Et mon dieu, que c'est beau.
On s'imagine toucher
Les cumulus en or
De feu l'ciel étoilé,
Et j'crois bien qu'c'est ça qu'est fort
Elles ont des barbes et des moustaches,
Et la police entre les jambes
Elles collaborent avec la mer...
Au bord
Au bord
Au bord de la Rivière
Peuple en colère
Peuple plié
En-dessous, la Rivière
On s'est trompés de drapeau
On en était tellement fiers
Qu'on a fini les yeux dans l'eau
Noyés dans la Rivière...
Et la Rivière coule,
S'accroche aux idées noires
Elle passe par la Clairière
La Rivière
Au bord de la Rivière
Il y a des filles les pieds dans l'eau
Les sourires ROUGES, les seins à l'air,
Et mon dieu, que c'est beau.
On s'imagine toucher
Les cumulus en or
De feu l'ciel étoilé,
Et j'crois bien qu'c'est ça qu'est fort
Elles ont des barbes et des moustaches,
Et la police entre les jambes
Elles collaborent avec la mer...
Au bord
Au bord
Au bord de la Rivière
Les Filles
Les filles sont en sucre, et elles en ont le goût
Les filles fondent quand on mouille leurs yeux saccharolés
Les filles elles sont bonnes, si bonnes à regarder
Sous la brise d'automne, sous leurs jupes d'été.
Les filles sont en sucre, et elles en ont l'odeur
Quand on mouille de trop près leur havre de pudeur
Les filles aiment la bagarre, quand on les fait hurler
Elles sentent la nuit noire, ou blanche, volupté...
Les filles sont en sucre, blanc comme un café
Des notes de parfum s'accrochent à leurs pieds
Les filles sont en sucre, on peut voir dans leurs yeux
Qu'à chaque fois qu'on les lèche elles disparaissent un peu.
Les filles fondent dans la bouche
Les filles fondent dans la bouche...
Les filles fondent quand on mouille leurs yeux saccharolés
Les filles elles sont bonnes, si bonnes à regarder
Sous la brise d'automne, sous leurs jupes d'été.
Les filles sont en sucre, et elles en ont l'odeur
Quand on mouille de trop près leur havre de pudeur
Les filles aiment la bagarre, quand on les fait hurler
Elles sentent la nuit noire, ou blanche, volupté...
Les filles sont en sucre, blanc comme un café
Des notes de parfum s'accrochent à leurs pieds
Les filles sont en sucre, on peut voir dans leurs yeux
Qu'à chaque fois qu'on les lèche elles disparaissent un peu.
Les filles fondent dans la bouche
Les filles fondent dans la bouche...
mercredi 27 octobre 2010
La chaise.
Il est tard. Pas tôt le matin, juste tard. La musique est forte. C'est les Cure, c'est Boys Don't Cry, même, je crois. Il y a deux chaises. C'est confus. Non mais t'as vu ce que j'ai fait? Il y a deux chaises. DEUX. J'ai le cul sur l'une, une main sur l'autre. Une rousse qui me demande: " Elle est de bonne compagnie, ta chaise? " Putain, je réponds quoi à cette drôle de question? On est plein dans ma tronche, et il commence à continuer de faire nuit. Je me suis jamais senti aussi seul. Mais je continue de caresser ma chaise. Ma putain de chaise. Je l'envie, j'aimerais beaucoup être à sa place. Ça n'a rien à voir avec les culs. Elle pense pas la chaise. Elle se ronge pas les ongles après toutes les conneries qu'elle fait pas. Elle à quatre pieds mais ils bougent pas; 'pis elle elle m'écoute parler.Décidément elle est de bonne compagnie cette chaise.
Pour toi Manon.
mercredi 13 octobre 2010
-Untitled-
Il y a quelque chose
Qui se trame dans l'air
Une prose, un poème
Qui nous serre les viscères
Qui se trame dans l'air
Une prose, un poème
Qui nous serre les viscères
Calypso
Des barrières de corail
Des Milliards de sirènes
Et Calypso qui pleure
Perdue dans la tenaille
De l'amour, de la haine
Y'a Calypso qui pleure
Des milliards de dilemmes
Et des Dieux qui se marrent
Écrivant le destin
Des silences la malmènent,
Et puis les cauchemards
qui la prennent par la main
-
Et, par-delà les mers,
Dans la brume insolente
Qui se moque bien d'elle
Calypso se déchire
Et se bat contre elle-même...
-
Des barrières, encore
Des cris de désespoir
Et Calypso s'envole
Qu'est-ce donc que la mort?
Si elle pouvait le voir
Que le sort serait drôle
Si elle ne bouge plus
Son esprit se balance
Et Calypso se perd
L'eau qui traîne ses entrailles,
Comme une dernière danse
Une bouteille à la mer.
-
Et, par-delà le Monde
Au-dessus de la brume
Qui la tire vers le bas
Calypso court, assume
Son rang de paria...
Des Milliards de sirènes
Et Calypso qui pleure
Perdue dans la tenaille
De l'amour, de la haine
Y'a Calypso qui pleure
Des milliards de dilemmes
Et des Dieux qui se marrent
Écrivant le destin
Des silences la malmènent,
Et puis les cauchemards
qui la prennent par la main
-
Et, par-delà les mers,
Dans la brume insolente
Qui se moque bien d'elle
Calypso se déchire
Et se bat contre elle-même...
-
Des barrières, encore
Des cris de désespoir
Et Calypso s'envole
Qu'est-ce donc que la mort?
Si elle pouvait le voir
Que le sort serait drôle
Si elle ne bouge plus
Son esprit se balance
Et Calypso se perd
L'eau qui traîne ses entrailles,
Comme une dernière danse
Une bouteille à la mer.
-
Et, par-delà le Monde
Au-dessus de la brume
Qui la tire vers le bas
Calypso court, assume
Son rang de paria...
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